RECENSION - Carol SABA - Bartholomée, apôtre et visionnaire, une biographie qui mérite le détour !
Publié le: 10 Novembre 2016

Tout chaud ! Ça vient de sortir des fourneaux ! Je l’ai reçu hier soir du Service de Presse des Editions du CERF ! « Bartholomée, apôtre et visionnaire » est le titre de l’édition française de cette biographie, publiée aux Etats-Unis, que vient de consacrer mon ami l’Archidiacre John CHRYSSAVGIS au Patriarche Bartholomée 1er de Constantinople, à l’occasion du 25ème anniversaire de son accession au Trône de la Grande Eglise, celle qui tire sa filiation de l’Apôtre André, Premier des Appelés. C’est en 1991 que Bartholomée accéda au Trône de Constantinople à une époque charnière chargée par les secousses du séisme politique de la chute du Mur de Berlin en 1990. Le monde bipolaire des deux Blocs passait le relais à un monde en transition marqué par des accélérations et des mutations multiples géopolitiques, économiques et technologiques où pointaient déjà les prémisses de la mondialisation, de la globalisation et de la révolution digitale de la communication. Cette biographie de CHRYSSAVGIS mérite le détour. Non seulement parce qu’elle est écrite par un proche conseillé de Bartholomée, docteur en patrologie d’Oxford et enseignant aux Etats-Unis, mais aussi parce qu’elle situe l’itinéraire du 270ème patriarche de Constantinople et sa navigation depuis 25 ans dans les eaux troubles et ambivalentes de ce monde tendu et mutant d’aujourd’hui. Le pape François qui a préfacé l’ouvrage emprunte les mots de l’Apôtre PAUL pour dire que Bartholomée est un homme qui « chemine par la foi » (2 Co 5, 7). Avant de lire cet ouvrage qui mérite au moment venu une recension plus élaborée, je vous livre dans son jus de l’époque, le portrait que j’avais fait de Bartholomée en 2005 et que j’intitulais « Bartholomée 1er, à la croisée des chemins ». Ce portrait qui reste d’actualité, faisait partie de mes « Impressions d’Istanbul, Carnet de voyage au cœur du Patriarcat de Constantinople », écrites au lendemain du voyage que nous effectuions en septembre 2005, le Métropolite Emmanuel de France et moi-même, avec une vingtaine de journalistes de l’AJIR (Association des Journalistes d’Information Religieuse en France), à Istanbul, au PHANAR, siège du Patriarcat Œcuménique de Constantinople, pour préparer la visite que devait effectuer Benoît XVI à Constantinople en novembre de cette même année 2005 qui a connu son accession au Trône de Rome . J’écrivais alors :