[« A comme ANASTASIS »] [Les Chroniques de « L’Orthodoxie, Ici & Maintenant », « Texte & Images »]

publié dans Actualités le 21 Avril 2014, 16:42

Le Christ est Ressuscité ! En vérité, Il est Ressuscité ! - ΧριστοςΑνεστη! ΑληθωςΑνεστη! - ХристосВоскресе! ВоистинуВоскресе! - Hristos a-înviat ! Adeva rat a-înviat ! - Al'Masiah qam ! Haqqan qam !

 

« L’Anastasis » est par excellence l’icône la plus représentative de la dynamique de Pâques, [P1] C’est une icône pleinement théologique qui signifie,forme et fond,cette dynamique d’Anastasis,c’est-à-dire de descente et de remontée, selon l’étymologie grecque du mot. Enl’occurrence, il s’agit de la descente du Christ aux enfers et sa remontée glorieuse, relevant avec Lui Adam et Eve, les justes de l’Ancien Testament, le bon larron et toute l’humanité. Celle-ci,avec la résurrection du Christ qui par Sa mort a vaincu la mort, vit désormais dans cette nouvelle espérance. L’icône la plus expressive et la plus inspirée pour mesurer cette dimension essentielle des lumières de la résurrection est la fresque de l’ancienne église byzantine du Saint Sauveur-in-Chora à Constantinople [P2],qui se trouve dans l’enceinte de ce monastère dont les fondations remontent à l’époque de l’empereur Saint Constantin le Grand. L’Eglise portant le nom grec de « ἡ Ἐκκλησία τοῦ Ἁγίου Σωτῆρος ἐν τῇ Χώρᾳ » ( Ekklēsia tou Hagiou Sōtēros en Chōra)a étéconstruite au Vème siècle et est restée en dehors des murs (in Chora) de la célèbre muraille construite au IVème siècle [P3] par Constantin, le premier empereur chrétien. Un des meilleurs commentaires décrivant le dynamisme théologique de cette fresque est celui d’Olivier Clément dans son livre « Dialogue avec le Patriarche Athénagoras »(Fayard, 1969): [P3]« Le Christ, dit-il, descend aux Enfers comme la foudre, il brise les portes de l’abîme, ...il arrache toute l’humanité à son tombeau. Lui-même est bondissement vainqueur, danse triomphale... mouvement du plongeur qui va s’élancer vers l’air et la lumière... Il fait voler Adam et Eve de leurs tombeaux, ici la dissymétrie est pulsation de vie ... et se résout dans le visage, royal et tendre, souverainement immobile dans ce tourbillon libérateur...Le sens de cette scène c’est que la chrysalide de ce monde se déchire et le cosmos en sort métamorphosé ».

Le Christ est Ressuscité ! En vérité, Il est Ressuscité ! - ΧριστοςΑνεστη! ΑληθωςΑνεστη! - ХристосВоскресе! ВоистинуВоскресе! - Hristos a-înviat ! Adeva rat a-înviat ! - Al'Masiah qam ! Haqqan qam !

 

« L’Anastasis » est par excellence l’icône la plus représentative de la dynamique de Pâques, [P1] C’est une icône pleinement théologique qui signifie,forme et fond,cette dynamique d’Anastasis,c’est-à-dire de descente et de remontée, selon l’étymologie grecque du mot. Enl’occurrence, il s’agit de la descente du Christ aux enfers et sa remontée glorieuse, relevant avec Lui Adam et Eve, les justes de l’Ancien Testament, le bon larron et toute l’humanité. Celle-ci,avec la résurrection du Christ qui par Sa mort a vaincu la mort, vit désormais dans cette nouvelle espérance. L’icône la plus expressive et la plus inspirée pour mesurer cette dimension essentielle des lumières de la résurrection est la fresque de l’ancienne église byzantine du Saint Sauveur-in-Chora à Constantinople [P2],qui se trouve dans l’enceinte de ce monastère dont les fondations remontent à l’époque de l’empereur Saint Constantin le Grand. L’Eglise portant le nom grec de « ἡ Ἐκκλησία τοῦ Ἁγίου Σωτῆρος ἐν τῇ Χώρᾳ » ( Ekklēsia tou Hagiou Sōtēros en Chōra)a étéconstruite au Vème siècle et est restée en dehors des murs (in Chora) de la célèbre muraille construite au IVème siècle [P3] par Constantin, le premier empereur chrétien. Un des meilleurs commentaires décrivant le dynamisme théologique de cette fresque est celui d’Olivier Clément dans son livre « Dialogue avec le Patriarche Athénagoras »(Fayard, 1969): [P3]« Le Christ, dit-il, descend aux Enfers comme la foudre, il brise les portes de l’abîme, ...il arrache toute l’humanité à son tombeau. Lui-même est bondissement vainqueur, danse triomphale... mouvement du plongeur qui va s’élancer vers l’air et la lumière... Il fait voler Adam et Eve de leurs tombeaux, ici la dissymétrie est pulsation de vie ... et se résout dans le visage, royal et tendre, souverainement immobile dans ce tourbillon libérateur...Le sens de cette scène c’est que la chrysalide de ce monde se déchire et le cosmos en sort métamorphosé ».