Laïcité ! Les responsables chrétiens inquiets des tensions actuelles sur la laïcité ! Et expriment leur solidarité avec l'Eglise catholique !

publié dans Actualités le 11 Janvier 2013, 13:34

 

 

 

A la veille de la réception des vœux du président de la République, M. François HOLLANDE, aux autorités religieuses, qui s'est déroulée le 8 janvier dernier à l'Elysée, le quotidien La Croix avait interrogé dans un article publié le 8 janvier dans ses colonnes sous le titre "Les responsables chrétiens inquiets des tensions de la laïcité", le président de la Fédération Protestante de France, le pasteur Claude BATY, et le porte parole de l'Assemblée des Evêques Orthodoxes de France, Carol SABA, sur le contexte actuel tendu entre l'Eglise catholique et les autorités. « Le PS se sentant en difficulté sur la question du “mariage pour tous” déplace le combat sur des vieux principes d’un autre âge », a confié le pasteur BATY à la Croix avant de mettre en cause « la volonté d’un certain nombre de députés socialistes de déplacer le débat du strict sujet du mariage pour tous à l’ordre du jour à une confrontation avec les religions de manière générale ». Il a dit "apprécier la manière habile dont l’Église catholique s’est positionnée, sans se laisser prendre dans les positions des traditionalistes ou celles des partisans du “mariage pour tous”. De son côté, Carol SABA tout en exprimant sa solidarité avec les évêques catholiques de France, a rappelé que les orthodoxes n'ont "cessé de demander un débat national [sur le projet du gouvernement d'ouvrir le mariage civil aux personnes du même sexe], toutes les strates de la société peuvent s’exprimer ». Carol SABA s'est prononcé en faveur d'une "laïcité apaisée" qui "implique un climat de confiance et d’apaisement entre religion et politique, des relations qui prennent en compte la possibilité et le droit des religions de s’exprimer sur les sujets de société. Et cela, de la manière dont elles l’entendent et dans le respect des règles de la laïcité et de la République ». Il a indiqué que les tensions et incompréhensions vécues actuellement autour de ce projet relèvent d'un « problème de méthode » avant de préciser que « ces difficultés engagent le fond de manière négative, regrette-t-il. Ce qui importe, c’est de réinstaller une coopération sur la durée, un large débat national qui tienne compte des uns et des autres. Depuis cet été, on court le risque d’un déni de dialogue véritable, un enchaînement qui monte vers le clash, qu’il faut en démocratie éviter». L'intégralité de l'article de La CROIX du 8 janvier peut être lu sur ce LIEN.

 

 

 

A la veille de la réception des vœux du président de la République, M. François HOLLANDE, aux autorités religieuses qui s'est déroulée le mardi 8 janvier dernier à l'Elysée, le quotidien La Croix avait interrogé dans un article publié le 8 janvier dans ses colonnes sous le titre "Les responsables chrétiens inquiets des tensions de la laïcité", le président de la Fédération Protestante de France, le pasteur Claude BATY, et le porte parole de l'Assemblée des Evêques Orthodoxes de France, Carol SABA, sur le contexte actuel tendu entre l'Eglise catholique et les autorités. « Le PS se sentant en difficulté sur la question du “mariage pour tous” déplace le combat sur des vieux principes d’un autre âge », a confié le pasteur BATY à la Croix avant de mettre en cause « la volonté d’un certain nombre de députés socialistes de déplacer le débat du strict sujet du mariage pour tous à l’ordre du jour à une confrontation avec les religions de manière générale ». Il a dit"apprécier la manière habile dont l’Église catholique s’est positionnée, sans se laisser prendre dans les positions des traditionalistes ou celles des partisans du “mariage pour tous”. De son côté, Carol SABA tout en exprimant sa solidarité avec les évêques catholiques de France, a rappelé que les orthodoxes n'ont "cessé de demander un débat national [sur le projet du gouvernement d'ouvrir le mariage civil aux personnes du même sexe], toutes les strates de la société peuvent s’exprimer ». Carol SABA s'est prononcé en faveur d'une "laïcité apaisée" qui"implique un climat de confiance et d’apaisement entre religion et politique, des relations qui prennent en compte la possibilité et le droit des religions de s’exprimer sur les sujets de société. Et cela, de la manière dont elles l’entendent et dans le respect des règles de la laïcité et de la République ». Il a indiqué que les tensions et incompréhensions vécues actuellement autour de ce projet relèvent d'un « problème de méthode » avant de préciser que « ces difficultés engagent le fond de manière négative, regrette-t-il. Ce qui importe, c’est de réinstaller une coopération sur la durée, un large débat national qui tienne compte des uns et des autres. Depuis cet été, on court le risque d’un déni de dialogue véritable, un enchaînement qui monte vers le clash, qu’il faut en démocratie éviter». L'intégralité de l'article de La CROIX du 8 janvier peut être lu sur ce LIEN.